Mythes et réalités
Vrai ou faux?
Différents mythes tentent de blâmer les victimes d'agression sexuelle et à justifier le comportement des agresseurs sexuels.
Balayez votre souris sur les boîtes pour découvrir les réponses.
Une personne victime d'agression sexuelle va détester son agresseur.
FAUX.
Plus de 8 personnes victimes sur 10 connaissent leur agresseur*. Il s’agit souvent d’un conjoint, d’un ami, d’un parent ou d’un proche. Il est donc fréquent qu’elles éprouvent des sentiments partagés envers eux.
Les personnes portent plainte fréquemment et sans raison.
FAUX.
Seulement 1 agression sexuelle sur 20 est portée à l’attention des services policiers*.
Les personnes
provoquent
les agressions sexuelles par leur comportement et leur habillement.
FAUX.
Qu'il s'agisse de sortir tard le soir, de consommer de l'alcool ou des drogues, de s'habiller d'une manière séduisante ou d'établir une relation avec une personne : aucun de ces comportements n'est une provocation à une agression sexuelle.
Les fausses allégations d'agression sexuelle sont fréquentes.
Les fausses allégations d'agression sexuelle ne représentent qu’entre 2 % et 4 % des plaintes, soit la même proportion que pour l’ensemble des crimes de toute nature***.
FAUX.
Les personnes du même sexe ne peuvent pas être victimes d'agression sexuelle.
Toute personne peut être victime d’agression sexuelle. La communauté LGBTQ+ est également aux prises avec ce problème.
FAUX.
FAUX.
Si la personne ne s’est pas débattue et n’a pas de blessures, ce n’était pas une agression sexuelle.
S'il y a un abus d'autorité, des menaces ou de la manipulation, il se peut que la personne victime ne résiste pas activement. Il se peut aussi que la victime fige complètement par instinct de survie.
FAUX.
Les personnes qui éprouvent une excitation sexuelle pendant l'agression sexuelle sont consentantes puisqu'elles ont ressenti du plaisir.
Il est possible d’avoir une réaction physique provoquée par une stimulation sexuelle, même dans le cadre d’une agression sexuelle. Peu importe ce que la victime a ressenti, cela ne signifie pas qu’elle était consentante au moment de l’agression.
FAUX.
Les hommes qui agressent sexuellement des hommes sont tous des homosexuels.
La majorité des hommes qui agressent sexuellement des garçons sont d’orientation hétérosexuelle*. Une agression sexuelle est avant tout un abus de pouvoir sur l’autre.
FAUX.
Les agresseurs sexuels sont des inconnus.
Dans 82 % des cas déclarés à la police, l'agresseur sexuel est connu de la victime*. En effet, il profite généralement de sa relation de confiance et d'autorité avec la victime pour l'agresser sexuellement.
FAUX.
Seulement les jeunes sont susceptibles d'être agressés sexuellement.
Les personnes de tous âges sont à risque d’être agressées sexuellement. Plus de 17 % des victimes sont âgées de 35 ans et plus*.
FAUX.
Un garçon agressé sexuellement par un homme deviendra homosexuel.
L’orientation sexuelle de la victime n’est pas déterminée par une agression sexuelle.
FAUX.
Si la personne était saoule au moment de l'agression sexuelle, elle est en partie responsable.
Les victimes ne sont jamais responsables de leur agression. Oui, l'alcool augmente le risque d'agression sexuelle, mais uniquement parce que l'agresseur est porté à prendre plus de risques et que la victime est moins apte à se défendre.
FAUX.
Pour plus d'information
* Pour en apprendre plus sur les mythes et préjugés encadrant les agressions sexuelles, référez-vous au
Guide d'information à l'intention des victimes d'agression sexuelle.
** www.agressionsexuellemontreal.ca/client_file/upload/infractions_sexuelles_2015.pdf
*** https://plus.lapresse.ca/screens/394ad0e5-c3b7-4fc9-ac53-286df6355f6b__7C___0.html