Participation du Service-conseil au 4e congrès mondial pour mettre fin à l’exploitation sexuelle des femmes et des filles
Les 2 et 3 juin dernier, notre coordonnatrice au volet gestion de projets, Jessica Cantin-Nantel, a assisté à L’ÉGALITÉ EN ACTION !, ! 4e congrès mondial pour mettre fin à l’exploitation sexuelle des femmes et des filles. Cet événement a été organisé par CAP International (Coalition Abolition Prostitution) en collaboration avec quatre de ses organisations membres situées sur le continent nord-américain : la CLES (Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle) (Montréal) ; le Vancouver Rape Relief and Women’s Shelter ; le EVA Center (Boston) ; l’organisme Breaking Free (Minneapolis).
Cet événement regroupait notamment des survivant.e.s d’exploitation sexuelle, des militant.e.s, des intervenant.e.s et des gestionnaires d’organismes communautaires et ministériels, ainsi que des juristes, provenant tous de plusieurs pays à travers le monde dont le Canada, les États-Unis, la France, la Suède, l’Espagne, la Colombie, etc.
Le congrès a débuté par une cérémonie de l’eau, animée par Fay Desjarlais, intervenante autochtone, et s’est poursuivi avec plusieurs panels portant notamment sur :
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le système prostitutionnel comme la continuation des oppressions historiques ;
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la prostitution à l’intersection des oppressions sexistes, racistes et de classe ;
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le modèle nordique (aussi connu sous les noms de Nordic Model, Swedish Model ou Equality Model) ;
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le rôle de la législation, des gouvernements, et des institutions internationales ;
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le rôle des événements sportifs dans la marchandisation des femmes ;
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le lien entre la pornographie et la prostitution ;
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les défis et les meilleures pratiques en matière de parcours de sortie.
Des ateliers en petits groupes ont également été offerts. L’un de ces ateliers, Comprendre les enjeux de l’intervention auprès des adolescentes victimes d’exploitation sexuelle, était animé par Marie-Michèle Whitlock (CALACS de l’Estrie) et Émilie Laframboise (CALAS de l’Outaouais). Cet atelier a exploré notamment les conséquences de l’exploitation sexuelle sous la lunette du traumatisme complexe, le rôle des réseaux sociaux dans l’exploitation sexuelle, et les interventions à préconiser auprès des personnes victimes, dont l’approche sensible aux traumatismes (AST).
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